Pietracorbara

Informations pratiques

Mairie :
Oreta – 20233 Pietracorbara

Horaires :
Le lundi, Mardi, Jeudi et Vendredi de 8 h 30 à 12 h
Une permanence téléphonique uniquement de 14 h à 16 h 30
Le mercredi la mairie est fermée au public.

Contact : 
Tél : 04 95 35 20 59
Fax : 04 95 35 28 31
Mail : mairie.pietracorbara@wanadoo.fr

Pietracorbara

Informations pratiques

Mairie :
Oreta – 20233 Pietracorbara

Horaires :
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi de 8 h 30 à 12 h
Une permanence téléphonique uniquement de 14 h à 16 h 30
Le mercredi la mairie est fermée au public.

Contact : 
Tél : 04 95 35 20 59
Fax : 04 95 35 28 31
Mail : mairie.pietracorbara@wanadoo.fr

Présentation

Pietracorbara compte 663 habitants permanents (2020). Quarante-trois élèves étaient inscrits à l’école (rentrée 2019). La commune s’étend sur 2615 hectares (26,2 km²). Elle possède une façade maritime de cinq kilomètres. Son territoire s’élève sur huit kilomètres à vol d’oiseau, de sa plage de sable fin jusqu’à la ligne des crêtes dominée par le Monte Alticcione (1139 m). Pietracorbara est composée d’une plaine à l’habitat dispersé et de sept hameaux à l’habitat groupé.

L’histoire de Pietracorbara se fond dans celle du Cap Corse. Durant dix siècles celui-ci vit au rythme des incursions, des saccages, des destructions de villages. Les Grecs, les Romains, les Maures, les Sarrasins et les Turcs débarquent, s’installent puis repartent. Ils sont le flux et le reflux de colonisations temporaires.

A partir de 1100 et jusqu’en 1625, la vallée appartient à des seigneurs féodaux. Les Avogari di Gentilli sont les premiers maîtres des lieux. Ils gouvernent pendant deux siècles. Ils sont ensuite remplacés par des seigneurs de Pise puis les seigneurs de Brando, Nonza et Canari.

En 1625, Pietracorbara dépend directement de la République de Gênes. En 1757, Pascal Paoli – l’homme de l’indépendance de la Corse – en prend le contrôle. Une décennie plus tard, l’île devient propriété de Louis XV, roi de France.

Un « Plan Terrier » est lancé. Il consiste à réaliser une étude de chaque communauté villageoise pour en connaître les richesses et les potentialités. En 1771 les ingénieurs du Plan Terrier dressent la « photo » du village. La communauté compte 658 habitants, 108 hectares de vignes, 22 d’oliviers, 10 de châtaigniers. Au total, 270 hectares sont cultivés sur les 2600 que compte la commune. Les animaux aussi sont dénombrés : 482 chèvres, 288 brebis, 132 cochons, 26 vaches, 21 chevaux, 81 ânes et… 40 poules(!)

C’est au XIXe siècle que Pietracorbara connaît son maximum démographique et économique. En 1802, on dénombre 730 actifs. En 1891 le village est proche des 1000 habitants. La guerre de 14-18 et l’émigration aux Amériques vont casser cette progression. En 1936, la commune ne compte plus que 418 habitants. En 1960 ils sont à peine 210. En 1975, la courbe remonte : 248 ; en 1990 : 365, puis 437 habitants en 1999.

En 2010, pour la première fois de son histoire, Pietracorbara a autant d’habitants en plaine que dans les hameaux traditionnels du haut de la vallée. L’habitat du bas s’est très largement développé (un lotissement de 23 villas a vu le jour en 2008 et le nombre de villas individuelles a été multiplié par dix en sept ans). Le mitage de l’espace en plaine n’a pas empêché de jeunes agriculteurs de remettre en exploitation de vastes surfaces (fourrage, oliviers) bien exposées.

Si la commune de Pietracorbara progresse démographiquement, c’est qu’elle remplit aussi la fonction de banlieue verte de Bastia (22 km de trajet). Enfin, la commune profite d’un développement touristique soutenu et bien canalisé par des structures d’accueil diversifiées (camping, hôtels, gîtes). La belle plage de sable fin (la première du Cap Corse au nord de Bastia) attire de très nombreux estivants qui goûtent aussi à l’authenticité des hameaux et découvrent un patrimoine bâti (ponts, fontaines, moulins, fours à pain, etc.) particulièrement bien restauré. L’ensemble est valorisé par des associations locales qui proposent des promenades thématiques (à pied et à cheval) ainsi que la découverte de la vallée.

Découvrir

Il faut monter tout en haut du village, jusqu’au hameau de Lapedina suprana, pour profiter d’une vue panoramique des hameaux, de la plaine et de la marine.

Sur la placette de la chapelle Saint-Pancrace, c’est toute la vallée qui s’offre au regard du randonneur. Le lieu impressionne. Il est à la fois bucolique (un vert gazon le tapisse) et sévère (de grandes et droites maisons de pierres s’effondrent comme des châteaux de cartes).

Il résume aussi l’histoire de la commune : en moins d’un siècle toute la vie a glissé vers la plaine. C’est elle, désormais, qui concentre la majorité de la population.

Mais il y a mieux encore : prenez de la hauteur et grimpez jusqu’au rocher appelé U Frate (le moine). Là, l’altitude (640 m) permet de placer la vallée dans un ensemble plus vaste. On distingue cette « contrée en alvéoles » qu’est le Cap, composé de vallées qui se suivent, du sud au nord. Tôt le matin ou en fin d’après-midi, le soleil habille le paysage de ses ombres.Silence alors. Et recueillement.

La communauté de communes du Cap Corse