Ogliastro

Informations pratiques

Mairie :
Marine d’Albo – 20217 Ogliastro

Horaires :
Le jeudi de 8 h 30 à 11 h 30

Contact : 
Tél : 04 95 37 81 85
Fax : 04 95 37 85 46
Mail : mairieogliastro@wanadoo.fr

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Marine d’Albo – 20217 Ogliastro

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Présentation

Commune de 101 habitants (2020), Ogliastru (tiré du mot latin désignant l’olivier sauvage) s’étend sur 949 hectares (9,49 km²). Ils s’étagent du bord de mer jusqu’au Monte Canetu (1324 m). La commune est constituée de deux parties distinctes : la marine d’Albu dominée par la tour del Greco et le village d’Ogliastru formé par un ensemble homogène de maisons colorées accrochées à la montagne.

L’existence de la commune est attestée au début du Moyen Âge. Elle fait partie du fief des Peverelli, seigneurs du CapCorseet vassaux du pape. En 1118 notamment, il est fait mention d’une seigneurie locale. Une branche cousine et rivale, les Avogari, originaires de Nonza, évince peu à peu les Peverelli pour prendre le contrôle de leurs seigneuries capcorsines, dont Ogliastru. De 1336 à 1625, Ogliastru est partagé entre les fiefs de Nonza et de Canari.

Aux XVIe et XVIIe siècles, le village est la cible de nombreuses attaques et incursions barbaresques (1559, 1563, 1588, 1613, 1624). Du XIVe au XVIIIe siècle, durant l’été, la commune se vidait de ses habitants qui se rendaient par familles entières aux Agriates (étendue plate et fertile au sud de Saint-Florent) pour moissonner les céréales arrivées à maturité.

Le XVIIIe siècle est celui de l’instabilité politique : la Corse des Génois devient indépendante avec Pascal Paoli, puis française sous Louis XV (1768). Le XIXe siècle connaît l’apogée de la société agro-pastorale avec une pointe démographique de 311 habitants en 1891. Un chiffre dépassé en 1963 (336 habitants) en raison de la présence sur la commune mitoyenne (Canari) d’une mine d’amiante qui draine une main d’œuvre importante. La mine, fermée en 1965, accélère l’exode de la population vers les centres urbains. En 1972 la commune, avec 137 permanents, revient à son niveau de 1772 (152 habitants). L’étiage démographique se situe en 1990 (78 habitants). La courbe remonte ensuite : 96 permanents en 1999,108 en 2010. On estime que cette population est multipliée par sept en été.

Au hameau d’Albu se trouve la chapelle Saint-Roch dédiée aux pêcheurs qui amarraient leurs barques dans un petit port aujourd’hui comblé. La jetée est encore visible. Une procession est célébrée le 16 août, fête de la Saint-Roch.

La plage, longue de 450 m, côtoie, dans la partie nord une zone humide de grand intérêt écologique : un des plus beaux boisements de tamaris (Tamaris Africana) de l’île s’y est développé.

Entre la marine d’Albu et le village (à partir de la D 233) la chapelle Saint-Dominique mérite le détour. Eglise paroissiale au XVe siècle, le bâtiment a conservé son tympan d’origine sur lequel est gravé la date de 1498 mais – élément original – non pas en chiffres romains comme c’était la coutume à l’époque, mais en chiffres arabes, c’est-à-dire dans notre écriture actuelle. A noter aussi, la présence, non loin du hameau ruiné de Cucolu, d’un élégant pont génois qui enjambe la rivière u Vadu.

Sur la route qui mène au village d’Ogliastru, un vieux moulin construit dans la seconde moitié du XIXe siècle a été entièrement restauré sur le modèle de l’époque. Il est aujourd’hui en état de marche et ouvert au public.

Le moulin s’inscrit aussi dans une démarche plus vaste de relance de l’activité oléicole avec la constitution d’une association foncière couvrant 203 hectares pour 115 oliviers.

Ogliastru est riche aussi de son maquis, immenses espaces dont u Cetru, véritable vallée intérieure, est le symbole. Ce territoire végétal dense et sauvage, est apprécié des chasseurs et des…sangliers.

Le village d’Ogliastru possède toujours son boulanger, et sa salle des fêtes. L’église paroissiale est dédiée à l’Annonciation de Marie. Elle est située sur la grande place du village qui domine la vallée et donne sur la mer. Les soirs d’été on y goûte de très beaux couchers de soleil.

Découvrir

Que l’on vienne du nord ou du sud, quand, après le dernier virage, on débouche sur la baie de la marine d’Albu, on est immédiatement frappé par la majesté de la « Torra del Greco ».

Cette tour a été construite par les habitants après la destruction, par les pirates barbaresques, de l’ancien village d’Ogliastru. En 1588 des pirates faisant partie de la flotte commandée par le Bey d’Alger, Hassan Pacha débarquent à Albu. Cette année-là le hameau de Cucolu est détruit et une partie de la population réduite en esclavage.

Sur l’esplanade de la Torra del Greco on perçoit bien les sédimentations de l’histoire : de l’époque des razzias à celle de l’usine de Canari dont les galets roulés ont colmaté la côte rocheuse, il y a un paysage dessiné par les hommes.

Informations utiles

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La communauté de communes du Cap Corse